LA FILIERE COPRAH

La Culture du Coprah

La culture du coprah est une activité essentielle qui s’étend sur environ 29.000 ha, sur pratiquement 118 iles et en particulier dans l’archipel des Tuamotu-Gambier, qui compte environ 55% des producteurs de coprah. Cette activité offre aujourd’hui des moyens complémentaires d’existence à des populations isolées aux revenus modestes, en l’absence d’aide social de type revenu minimum ou d’allocation chômage en Polynésie française. Ainsi, la culture du coprah leur permet de demeurer dans leur île d’origine, et contribue ainsi à l’aménagement du territoire.

La filière coprah en Polynésie Française s’articule sur 3 acteurs :

  • Le Pays, la Polynésie Française, qui soutient les prix du coprah
  • La Direction de l’Agriculture de Polynésie Française qui gère cette subvention
  • L’Huilerie de Tahiti chargée de toutes les activités industrielles et commerciales de la filière coprah

L’Huilerie de Tahiti, depuis 1967…

L’Huilerie joue un rôle dans la filière « coprah », puisqu’elle a l’obligation d’acquérir et de traiter en totalité le coprah produit en Polynésie, quelles que soient les quantités.
L’Huilerie de Tahiti a toujours bénéficié d’un soutien plein et entier du Pays, en raison de son rôle central dans la politique de soutien à la filière coprah. En effet, elle a l’obligation d’acheter et de traiter l’intégralité du coprah produit en Polynésie, quelles que soient les quantités, au prix déterminé par le conseil des Ministres. En contrepartie, elle se voit verser une subvention qui compense la perte générée par la différence entre le coût d’achat du kilogramme de coprah, fixé et le cours mondial de
référence en moyenne sur la même période.
Son fonctionnement est proche de celui d’un établissement public du type « coopérative » car sa gouvernance est détenue par le Pays qui possède 99,9% des parts sociales de la société anonyme.
En effet, les objectifs industriels de rentabilité et de performance qui devraient l’animer sont occultés par la mission sociale qui lui est assignée par son actionnaire majoritaire.
Ainsi, alors qu’elle acquiert sa matière première à un prix très supérieur à celui du marché, elle commercialise une partie de ses productions à des tarifs inférieurs, qui lui sont imposés par son actionnaire majoritaire : elle participe à la mise en œuvre d’une politique sociale de soutien aux revenus des coprahculteurs, à la politique agricole avec la vente prioritaire à bas prix du tourteau de coprah aux éleveurs.
L’Huilerie de Tahiti constitue l’opérateur central de la politique de soutien du Pays à la filière coprah, qui représente un volume financier de plus de 16 millions d’euros et assure la subsistance de 10 000 coprahculteurs environ.

Une filière économique

L’intervention de la Polynésie Française consiste à reverser à l’Huilerie de Tahiti ce que coûterait à la Polynésie française l’acquisition du coprah aux prix fixés en Conseil des Ministres, déduction faite de ce que la Polynésie française en retirerait si elle exportait ce coprah.
La Direction de l’Agriculture de Polynésie Française a pour but d’organiser ce soutient des prix du coprah afin notamment d’assurer des revenus stables aux producteurs.

L’Huilerie de Tahiti a obligation d’acheter comptant aux coprahculteurs l’intégralité du coprah produit en Polynésie française à un prix fixé par les pouvoirs publics, elle fabrique de l’huile brute, de l’huile raffinée de coprah et tous ses sous-produits (tourteaux de coprah).
La subvention versée à l’Huilerie de Tahiti est déterminée en fonction de plusieurs éléments comme les cours du coprah publiés dans la revue « Public Ledger », le cours du dollar et d’autres paramètres (tarifs de manutention portuaire, coût du fret…)
La production annuelle varie de 8 à 10.000 tonnes dont 60% environ sont collectés sur des sols coralliens dans l’archipel des Tuamotu Gambiers.

Une filière sociale

Pour acheter la totalité du coprah produit en Polynésie, l’Huilerie a mis en place un système d’intermédiaires, avec les mandataires, qui collectent et financent l’achat du coprah pour son compte et le remettent aux armateurs chargés de l’acheminer vers le quai de Papeete.
Le coprah est payé aux coprahculteurs par l’Huilerie via ses mandataires à un prix fixe.
Les relations de l’Huilerie avec ses intermédiaires sont formalisées dans des contrats qui détaillent les obligations et droits de chaque partie. Dans les îles où l’Huilerie n’a pas de mandataire permanent, cette tâche est effectuée par l’armateur qui transporte le coprah.
L’Huilerie dispose de 119 mandataires, dont 11 armateurs (chiffres 2015).
Dans la plupart des îles habitées, l’Huilerie dispose de mandataires, qui sont chargés de collecter le coprah, d’en vérifier la qualité et de payer immédiatement et directement le coprahculteur.
Lors du déchargement au quai de Papeete, les sacs de coprah sont pris en charge par l’huilerie, ils sont pesés, controlés pour leur qualité, stockés puis traités.

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